
Comorbidités dans la BPCO
Compte-rendu: Dre Corina Ringsell
Rédactrice
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Les patient·es atteint·es de BPCO souffrent souvent de diverses comorbidités qui peuvent avoir une influence négative sur l’évolution de la maladie, indépendamment de la sévérité de la BPCO.1 C’était le thème de la présentation du Dr méd. Thomas Sigrist, chef du département de médecine interne, médecin-chef de pneumologie, Clinique Barmelweid, à Barmelweid.
Comorbidités cardiovasculaires
Outre le syndrome coronarien aigu, l’insuffisance cardiaque et les arythmies, l’hypertension pulmonaire (HTP) est une comorbidité pertinente en cas de BPCO.1 Les groupes 1 (hypertension artérielle pulmonaire), 3 (HTP associée à une maladie pulmonaire et/ou à une hypoxie) et 4 (HTP associée à une occlusion artérielle pulmonaire) jouent un rôle important.1,2 Les personnes du groupe 3, en particulier, ont besoin d’un traitement individuel qui, selon les directives, doit être dispensé dans un centre spécialisé dans les maladies respiratoires.1,2
Une analyse post-hoc de plus de 9000 résultats d’ECG de l’étude IMPACT3 a permis d’identifier des paramètres pronostiques pour le risque cardiovasculaire dans la BPCO.4 L’étude a porté sur le Cardiac Infarction Injury Score (CIIS) et l’onde P pulmonaire (onde P haute et en crête, signe d’une dilatation de l’oreillette droite). Les données recueillies concernaient par exemple les décès toutes causes confondues, les hospitalisations, les événements cardiovasculaires d’intérêt particulier (notamment les arythmies, l’insuffisance cardiaque, la maladie coronarienne, l’hypertension, les événements cérébrovasculaires), les exacerbations sévères et modérées de la BPCO et l’effet des différents schémas thérapeutiques de l’étude IMPACT. Il s’est avéré qu’une valeur CIIS ≥20 points et l’onde P pulmonaire augmentaient le risque cardiovasculaire et de mortalité.4
Anxiété et dépression
Les troubles anxieux et la dépression touchent 20 à 40% des patient·es atteint·es de BPCO et sont associés à un pronostic défavorable.5 Une étude de cohorte avec un suivi allant jusqu’à 23 ans a montré que les personnes ayant un score ≥8 sur l’échelle Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) avaient un risque de mortalité accru de 21% par rapport aux patient·es ayant un score <8. Si le score HADS a pu être réduit au cours du suivi, le risque de mortalité a également diminué.5
Les causes possibles de l’influence négative de l’anxiété et de la dépression sont que les personnes concernées gèrent moins bien la BPCO, ont un sentiment plus fort de perte de contrôle et présentent une moins bonne adhésion thérapeutique. Cela se traduit par des exacerbations et des hospitalisations plus fréquentes, ce qui renforce l’anxiété et la dépression (Fig.1).6
Fig.1: Influence de l’anxiété et de la dépression sur la BPCO (modifiée selon Pooler A & Beech R 2014)6
Dysphagie dans la BPCO
Une méta-analyse publiée en 2022 a examiné la prévalence de la dysphagie dans la BPCO et a identifié des facteurs de risque pour sa survenue. La prévalence globale était d’environ 33%. Elle était plus élevée chez les personnes âgées de plus de 70 ans (38% vs 30%), en cas de BPCO avec exacerbations aiguës par rapport à stable (65% vs 31%), chez les patient·es hospitalisé·es par rapport à en ambulatoire (42% pvs 25%) et chez les personnes originaires d’Europe (37% vs 31% chez celles d’Asie, 22% chez celles d’Amérique du Nord). Les facteurs de risque identifiés pour la dysphagie sont la dyspnée, le reflux gastro-œsophagien, la xérostomie, une mauvaise condition physique, une faible qualité de vie et des taux élevés de CRP.7
Source:
Congrès annuel de la Société Suisse de Pneumologie, du 15 au 16 mai, à Genève
Littérature:
1 https://goldcopd.org/2025-gold-report 2 Humbert M et al.: Eur Heart J 2022; 43: 3618-731 3 Lipson DA et al.: N Engl J Med 2018; 378: 1671-80 4 Wade RC et al.: Eur Resp J 2025; 65: 2400171 5 Vikjord SAA et al.: Respir Med 2020; 171: 106089 6 Pooler A, Beech R: Int J Chron Obstruct Pulmon Dis 2014; 9: 315-30 7 Li W et al.: Expert Rev Respir Med 2022; 16: 567-74
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